L’écriture japonaise figure parmi les plus fascinantes et les plus complexes du monde. Cependant, les systèmes d’écriture japonaisesont aussi connus pour être difficiles à maîtriser par les apprenants, surtout pour les Occidentaux. La maîtrise de cette étape constitue une étape clé dans l’apprentissage de la langue, que ce soit lors d’une formation professionnelle ou personnelle. Découvrez dans cet article les trois principaux systèmes d’écriture japonaise et leurs origines ainsi que d’autres caractères complémentaires.
Histoire de l’écriture japonaise
Les kanji, l’hiragana et le katakana sont les 3 bases de l’écriture japonaise. Pourquoi y a-t-il 3 types d’écriture ? Cela s’explique par l’histoire et les usages spécifiques de chaque système.
D’où viennent les kanji (漢字) ?
L’origine des kanji remonte au Ve siècle, introduits au Japon via la Corée. Ils sont issus de l’écriture chinoise, utilisée dans une grande diversité de domaines. On peut notamment citer les textes bouddhiques et confucéens où les kanjis étaient utilisés initialement pour la transcription des caractères chinois.
Les kanji dans l’histoire
Les kanji sont d’origine chinoise standardisée dès la dynastie Qin et la dynastie Han. Au fil du temps, les Japonais ont créé leurs propres caractères pour se distinguer de l’écriture chinoise. Il s’agit d’une forme d’écriture kokuji (国字), qui signifie littéralement « caractère national ». Pour cela, ils ont décidé de formuler des notions particulières à la culture japonaise. Voici quelques exemples :
- 峠 (tōge) : col de montagne
- 働 (hataraku) : travailler
- 榊 (sakaki) : arbre sacré dans le shintoïsme
En effet, le système d’écriture japonaise a débuté avec les idéogrammes chinois : les kanji. Les sinogrammes ont alors été adaptés progressivement aux exigences et spécificités linguistiques du japonais. Les kanji ont évolué au fil du temps autant en forme qu’en nombre. Les kanji sont à l’origine du système d’écriture japonaise et constituent une base essentielle à maîtriser.
Standardisation et évolution des kanji
Afin de faciliter la compréhension de cette langue, le Japon a adopté des stratégies pour harmoniser son écriture. Après la Deuxième Guerre mondiale, une série de réformes linguistiques a été créée. Le gouvernement japonais a donc mis en place certains points, incluant :
- La publication de la liste des tōyō kanji
- L’intégration des shinjitai dans cette langue (formes simplifiées)
- L’établissement de la liste officielle des kanji japonais d’usage courant
De nombreuses mises à jour ont eu lieu depuis des années pour unifier l’usage écrit du japonais. Les réformes de l’apprentissage visaient à simplifier le parcours des débutants, notamment des jeunes.
De plus, l’étude des Kindai Shibunsho permet d’analyser profondément comment cette langue a intégré de nouvelles formes d’expression pendant la modernisation. Ils sont, en général, des documents privés de l’époque moderne.
Origine des kana japonais
Les kana japonais sont l’ensemble des deux systèmes d’écriture syllabique qui sont les hiragana et les katakana. Ils ont vu le jour lors de l’introduction des caractères chinois au Japon, c’est-à-dire vers le Ve siècle. L’objectif de leur invention était de faciliter certains kanji.
Comment sont apparus les hiragana (平仮名) ?
Les hiragana ou « kana lisses » sont connus pour être une version simplifiée des man’yōgana. Il s’agit d’une simplification des kanji. Ils servent à d’autres utilisations comme l’adaptation phonétique des sinogrammes par exemple. Ils sont apparus pendant la période Heian (794-1185). Les hiragana ont été mis en place pour avoir un système d’écriture plus accessible, utilisé pour :
- L’apprentissage des enfants
- Écrire des poèmes
- Rédiger des journaux ou des récits
À l’époque, seuls les kanji (caractères chinois) étaient employés au Japon. Toutefois, ils étaient trop compliqués pour exprimer la langue japonaise courante. C’était pour cette raison que les Japonais ont commencé à écrire les kanji de manière plus fluide et simplifiée, en utilisant des formes cursives. Ils les appelaient « sōsho », mais ceux-ci ont peu à peu évolué pour devenir ce qu’on appelle aujourd’hui les hiragana.
Quelle est l’histoire des katakana (片仮名) ?
Aussi dérivés des caractères syllabiques des kanji, les katakana ont été développés par des moines bouddhistes pour annoter les textes chinois durant l’époque Heian. L’objectif avec les katakana étant de simplifier une ancienne forme de sinogrammes, le man’yōgana. Avec les hiragana, ils forment l’alphabet syllabique japonais.
Bien avant,les Japonais ont commencé à simplifier les kanji en ne gardant qu’un petit morceau de chaque caractère. Cet extrait était les katakana. Ces derniers signifient généralement « kana partiel ».
Depuis des années, Keiko Kosugi et Pascal Griolet travaillaient étroitement sur les études de l’écriture japonaise. Ils étaient des spécialistes en littérature, en traduction, en pratiques culturelles… Grâce à leur savoir-faire, ils ont pu traduire des textes en japonais en d’autres langues, comme le français.
Quelles sont les caractéristiques des 3 types d’écriture japonaise ?
D’une origine riche et complexe à la fois, le triple système d’écriture japonaise mérite d’être étudié de près. Ces modes sont les kanji, les hiragana et les katakana. Chaque type d’écriture a ses propres caractéristiques. Il est aussi primordial de bien les apprendre et de les retenir afin de progresser en toute assurance dans vos cours de japonais.
Les kanji
Premiers éléments de l’écriture nippone, les kanji sont utilisés pour nommer des choses, pour construire les radicaux des verbes, des adjectifs et des substantifs. Les kanji sont, avec les hiragana, les plus utilisés au quotidien. On les trouve sur les emballages, dans les livres, dans les journaux, dans les magazines, sur les panneaux publicitaires et dans tous les médias.
Les kanji sont composés de plusieurs traits distincts selon un ordre précis.
Voici quelques exemples de kanji les plus fréquemment utilisés, avec leur sens principal :
女 : femme
男 : homme
子: enfant
大: grand
火 : feu
日 : soleil, jour
月 : lune, mois
水 : eau
道 : voie, route, chemin
Les kanji peuvent généralement se lire de deux façons (lecture kun) : en lecture d’origine chinoise (On-Yomi) ou en lecture japonaise (Kun-Yomi). Les prononciations On-Yomi et Kun-Yomi peuvent ensuite se décliner en plusieurs formes. Les kanji peuvent être utilisés seuls ou combinés entre eux pour créer de nouveaux mots. Pour avancer plus loin, veuillez approfondir vos connaissances en apprenant les détails du vocabulaire japonais.
Exemple:
日 (soleil, jour) se prononce nichi ou jitsu en lecture on’yomi. Il se lit hi, bi ou ka en kun’yomi.
Les kana
Les kana sont les deux syllabaires japonais, dont les hiragana et les katakana. Ces derniers sont indispensables pour écrire les mots japonaise (hiragana) et les mots étrangers (katakana).
Les hiragana
Servant de fondement à la grammaire japonaise, les hiragana sont composés de 46 caractères qui forment 46 syllabes. Les syllabogrammes du hiragana représentent des sons composés d’une voyelle seule ou d’une consonne suivie d’une voyelle. On les trouve en terminaison des verbes, des adverbes et des composants grammaticaux. Voilà pourquoi les hiragana sont essentiels pour la grammaire japonaise et l’écriture des mots indigènes.
Aussi, comme le hiragana est utilisé pour les particules grammaticales et pour compléter les kanji, ils sont nécessaires pour construire des phrases en japonais. Ils sont donc essentiels pour apprendre les bases de la langue japonaise.
Expressions d’origine japonaise
Certains mots japonais sont écrits uniquement en hiragana. Cela explique qu’ils n’ont pas de kanji associés.
Pour écrire le mot « hana », signifiant « fleur » en français, on assemble 2 hiragana : は (ha) + な (na).
Pour écrire le mot « tamago », qui se traduit par « œuf » en français, il faut enchaîner 3 syllabes :
た(ta) +ま (ma) +ご (go) = たまご (tamago)
Hana et Tamago possèdent des kanji. Ils sont utilisés ici à titre d’exemple uniquement.
Verbes
Pour indiquer la conjugaison, le temps, ou la politesse, il faut mettre les terminaisons grammaticales en hiragana. Toutefois, les radicaux des verbes restent souvent en kanji.
Exemples :
1 – 食べます (tabemasu) qui veut dire « manger » (forme polie)
食 (kanji/romaji) + べます(hiragana)
Prononciation: ta-be-ma-su
2 – かいています (kaite imasu) : est en train d’écrire
Prononciation : ka-i-te i-ma-su
Sachez également que certains verbes sont intégralement écrits en hiragana. Ils sont utilisés pour écrire dans les livres pour enfants ou dans les textes simplifiés. Il est utilisé par un grand nombre de personnes dans l’élaboration de livres pour enfants ou de textes simplifiés.
Adjectifs
En japonais, les adjectifs servent à décrire une situation, une personne, un lieu ou un objet. Certains sont écrits partiellement en kanji, d’autres en hiragana complètement. Cependant, les adjectifs de type keiyōshi (en -い) s’écrivent en kanji pour la racine, mais la terminaison est en hiragana.
Exemples :
1 – 寒い (samui) qui signifie « froid »
Prononciation : sa-mu-i
2 – おいしい (oishii) veut dire « délicieux »
Prononciation : o-i-shi-i
En d’autres termes, ils s’accordent principalement avec ce que les termes décrivent. Pour exprimer le temps en présent ou en passé, ils changeront de forme.
Particules grammaticales
Les particules japonaises sont toujours écrites en hiragana. Leur utilisation permet de montrer la fonction d’une expression ou d’un mot spécifique dans une phrase.
Dans “ 私はりんごを食べます “ (Watashi wa ringo wo tabemasu), qui signifie “Je mange une pomme.” Les hiragana は et を sont utilisés en tant que particules grammaticales.
Autres exemples détaillés :
1 – に (ni) : indique une destination ou un moment
がっこうにいきます (gakkō ni ikimasu) : Je vais à l’école
2 – が (ga) : sujet d’une action ou d’un état nouveau
ねこがいます (neko ga imasu) : Il y a un chat
3 – 彼は何か大事なことを言った。
Kare wa nanika daiji na koto wo itta. Cette phrases signifie « Il a dit quelque chose d’important. »
Les katakana
Tout comme les hiragana, les katakana se composent également de 46 syllabes. Ces caractères sont principalement utilisés pour les mots étrangers, onomatopées, noms scientifiques et techniques et les noms propres. Les katakana se caractérisent par des lignes droites et anguleuses. Ces spécificités leur donnent un aspect visuel marquant.
Termes d’origine étrangère
Dans la majorité des cas, les mots d’origine étrangère sont transcrits en katakana. Ils sont souvent issus de l’anglais, du français, de l’allemand ou du portugais. Ce mode d’écriture permet d’intégrer des concepts modernes dans la langue japonaise tout en gardant la structure sonore du japonais.
Exemples :
1 – コーヒー qui se prononce « kōhī », signifie « coffee » en anglais.
2 – スイカ qui se lit « suika » désigne la pastèque.
3 – Shakespeare s’écrit シェイクスピア et se lit « Shēkusupia »
Après avoir exploré des mots en katakana, vous pourrez apprendre àparler japonais couramment. Cependant, continuez de vous exercer afin d’augmenter votre niveau dans cette langue.
Onomatopées
Les onomatopées et les mimétiques sont importants en japonais. Il en existe deux types dans cette langue. Il s’agit du Giseigo(擬声語) et du Gitaigo(擬態語). Le premier exprime des sons produits par des êtres vivants. Le second regroupe les sons qui imitent des sentiments.
Exemples :
1 – ワンワン (wan-wan), comme aboiement d’un chien
2 – キラキラ (kira-kira), comme le scintillement
L’écriture en katakana ne concerne pas uniquement les fonctions phonétiques. Elle possède à la fois une expression forte et une dimension visuelle. C’est la forme des mots anguleuse qui attire l’œil et crée la sensation de vivacité.
Noms scientifiques et termes techniques
Les katakana sont cruciaux pour écrire des mots et des expressions en lien avec l’informatique, la médecine, la biologie ou la technologie. Le concept est d’employer des mots spécialisés (empruntés à des langues étrangères) en conservant la phonétique japonaise.
Exemples :
1 – ロボット (robotto) qui signifie « robot »
2 – ウイルス (uirusu) qui veut dire « virus »
Les japonais adoptent ce système d’écriture afin de mettre en avant l’ouverture à la terminologie mondiale. Cela permet également de simplifier l’intégration du monde moderne dans cette langue.
Noms propres étrangers
Les noms propres étrangers sont écrits en katakana. Cela peut concerner les noms de famille, les prénoms, les marques d’entreprises ou de produits, les lieux géographiques…
Exemples :
1 – フランス (Furansu) : France
2 – マイケル (Maikeru) : Michael
3 – グーグル (Gūguru) : Google
Ces termes en katakana se démarquent par leur figure neutre. Cette caractéristique vous aidera à identifier rapidement et facilement l’origine de chaque mot. Le katakana est même considéré comme un outil essentiel dans une langue en constante interaction avec le monde extérieur. Apprenez dès maintenant àécrire votre prénom en japonais.
Lecture des tableaux des hiragana et des katakana
Afin d’améliorer vos connaissances et vos compétences en japonais, il est conseillé d’apprendre à lire les tableaux des kana (hiragana et katakana). Cette technique est un moyen efficace pour découvrir toutes les syllabes de base de la langue. Lorsque vous les maîtriserez, vous pourrez lire et écrire aisément en japonais.
Tableau des hiragana
Pour commencer l’apprentissage, découvrez comment écrire et prononcer les lettres de l’alphabet, à commencer par le A en japonais. Contrairement à l’alphabet latin, ce caractère existe sous plusieurs formes.
a (あ) | i (い) | u (う) | e (え) | o (お) | |
– | あ (a) | い (i) | う (u) | え (e) | お (o) |
K | か (ka) | き (ki) | く (ku) | け (ke) | こ (ko) |
S | さ (sa) | し (shi) | す (su) | せ (se) | そ (so) |
T | た (ta) | ち (chi) | つ (tsu) | て (te) | と (to) |
N | な (na) | に (ni) | ぬ (nu) | ね (ne) | の (no) |
H | は (ha) | ひ (hi) | ふ (fu) | へ (he) | ほ (ho) |
M | ま (ma) | み (mi) | む (mu) | め (me) | も (mo) |
Y | や (ya) | — | ゆ (yu) | — | よ (yo) |
R | ら (ra) | り (ri) | る (ru) | れ (re) | ろ (ro) |
W | わ (wa) | — | — | — | を (wo) |
N | — | — | ん (n) | — | — |
Notez que chaque caractère en hiragana se prononce toujours de la même façon. Cela simplifie la lecture, l’écriture et la prononciation.
Tableau des katakana
Ce tableau des katakana vous permet de déchiffrer un mot inconnu, comme les noms étrangers (en anglais, en portugais, en allemand, etc.). En maîtrisant chaque figure, vous pourrez parler, lire et écrire en japonais de manière fluide.
ア (a) | イ (i) | ウ (u) | エ (e) | オ (o) | |
K | カ (ka) | キ (ki) | ク (ku) | ケ (ke) | コ (ko) |
S | サ (sa) | シ (shi) | ス (su) | セ (se) | ソ (so) |
T | タ (ta) | チ (chi) | ツ (tsu) | テ (te) | ト (to) |
N | ナ (na) | ニ (ni) | ヌ (nu) | ネ (ne) | ノ (no) |
H | ハ (ha) | ヒ (hi) | フ (fu) | ヘ (he) | ホ (ho) |
M | マ (ma) | ミ (mi) | ム (mu) | メ (me) | モ (mo) |
Y | ヤ (ya) | ユ (yu) | ヨ (yo) | ||
R | ラ (ra) | リ (ri) | ル (ru) | レ (re) | ロ (ro) |
W | ワ (wa) | ヲ (wo) | |||
N | ン (n) |
Pour mémoriser les hiragana et les katakana, commencez par les lignes les plus courantes, comme K, S et T. Entraînez-vous aussi en les écrivant et en les lisant à haute voix. Ces méthodes renforceront vos connaissances en japonais.
L’apprentissage de ces tableaux nécessite du temps. Toutefois, certaines personnes n’ont pas les moyens de suivre des cours collectifs en raison de leur planning chargé. Mais actuellement, divers centres et plateformes proposent des offres flexibles correspondant aux besoins de chaque individu.
Si l’on veut réussir dans cette langue, la meilleure solution est de suivre des formations en individuel. Avant de confirmer votre demande d’inscription, assurez-vous de connaître lestarifs des cours particuliers en japonais.
La calligraphie japonaise
La calligraphie japonaise, appelée shodō(書道), est un art traditionnel. Inspirée de la calligraphie chinoise, elle s’est développée avec ses propres styles et caractères au Japon. Ces derniers sont les kanji japonais (sino japonais) et les kana (hiragana et katakana).
Parmi les calligraphes les plus réputés, il y a Wang Xizhi. Il était un maître du style semi-cursif et du style cursif. Parmi ses œuvres les plus célèbres figure la Préface au Pavillon des Orchidées (Lanting Xu).
Caractéristiques
Le type de calligraphie le plus ancien imitait le mouvement d’une queue d’oiseau. Elle est composée de trois styles, dont :
- Kaisho (楷書) : Il est le style le plus lisible et le plus structuré. Les figures sont écrites de manière carrée et des traits bien distincts.
- Gyōsho (行書) : Celui-ci est un style semi-cursif, qui est plus fluide que le Kaisho. Dans la plupart des cas, il est employé dans l’écriture quotidienne.
- Sōsho (草書) : Il est le style le plus libre. Mais il demande une maîtrise d’art du dessin ou de la peinture.
Pour réaliser une calligraphie japonaise, vous avez besoin de quelques outils :
- Le « fude » (筆) : pinceau
- Le« Hanshi » (半紙) : le papier
- Le « Sumi » (墨) : l’encre noire
- Le « Suzuri » (硯) : La pierre à encre
Afin d’obtenir des shodō ou une calligraphie japonaise, il vous faut de la concentration et de la respiration consciente. Les japonais considèrent cette pratique comme un type de méditation ou de détente. Notez également que dans les années 1950, une autre forme de calligraphie est apparue, qui était le « Eisho Zen ».
Exemples
- Le mot « paix (ou harmonie) » s’écrit 和 (wa), qui vient directement du chinois.
- Les termes cœur et esprit s’écrivent 心 (kokoro) et se prononcent comme : ko-ko-ro
- Le « vent » est 風 (kaze) en japonais, et se prononce comme : ka-ze
En effet, elle reflète l’art de la discipline, la concentration, l’esthétique du mouvement et du vide. Tout cela fait partie de laculture japonaise.
Comment apprendre l’écriture japonaise ?
Les idées reçues sur la difficulté de l’écriture au Japon peuvent rebuter beaucoup de gens. Si vous souhaitez savoir par où commencer, voici quelques bonnes pratiques pour vous guider :
Utiliser des méthodes mnémoniques
Cette phase est un moyen fiable pour mémoriser la prononciation des symboles phonétiques. Vous pouvez par exemple associer chaque écriture à des images, des éléments indiquant sa signification (si possible). Par exemple, penser à un arbre à 3 branches pour 木 (arbre) ou à trois arbres pour 森 (forêt).
Vous pouvez aussi :
- Inventer des histoires en japonais en donnant du sens aux récits
- Employer la technique de loci : associer des lieux familiers aux mots japonais
- Ajouter des dessins à chaque caractère
Travaillez également avec des professionnels en japonais pour vous accompagner dans votre apprentissage. N’hésitez pas à leur poser des questions si nécessaire.
Établir des cartes simples
Apprenez d’abord les kanji, les hiragana et les katakana. Au verso de vos cartes, notez les mots de votre langue maternelle dont la prononciation est similaire ou proche. Pour faciliter les choses, veuillez :
- Opter pour des figures et des images simples
- Privilégier la régularité en répétant plusieurs fois chaque caractère
- Réviser régulièrement les cartes comprenant les termes difficiles en japonais
Pour accélérer la mémorisation, vous pouvez également vous servir d’applications dédiées. Faites également des exercices sur des plateformes en ligne, comme Clic Campus.
Élaborer un bon ordre d’apprentissage
Il est souvent recommandé de commencer par les hiragana, puis les katakana, et de continuer à apprendre les kanji progressivement. En suivant cette technique, vous poserez les fondations d’une connaissance durable de cette langue. Vous avez, par exemple, la possibilité de :
- Retenir les 46 syllabes des hiragana et des katakana
- Apprendre les vocabulaires et les grammaires
- Écrire petit à petit des phrases correctes
- Apprendre les chiffres arabes
- Etc.
Pour progresser efficacement, assurez-vous donc de bien tout acquérir avant de passer à la suivante.
Prendre des cours de japonais
Commencez par des cours de japonais adaptés à votre rythme. Votre professeur dédié pourra vous guider et vous proposer des méthodes complémentaires pour optimiser votre apprentissage.
Choisissez la formule qui convient le mieux à votre emploi du temps : cours en salle ou en ligne. L’apprentissage à distance, via des plateformes dédiées telles que Clic Campus, offre de nombreux avantages :
- Un gain de temps considérable
- Une réduction de dépenses liées aux déplacements et aux transports
- Un suivi personnalisé
Avant de vous inscrire, assurez-vous de connaître toutes les conditions nécessaires. Cela inclut les tarifs, les horaires, les modes de paiement des frais, les méthodes d’apprentissage appliquées…
Pratiquer régulièrement
Lisez et écrivez des phrases simples lors de vos exercices. Pour perfectionner votre prononciation et votre accent en japonais, engagez-vous dans des échanges réguliers avec des locuteurs natifs, à l’écrit comme à l’oral.
Définissez clairement vos objectifs : souhaitez-vous tenir une conversation, lire, écrire, ou parler couramment le japonais ? Consacrez environ 15 minutes par jour à des exercices. Cette régularité est essentielle pour consolider vos acquis.
Il n’est pas nécessaire de connaître tous les kanji. Cependant, il est conseillé d’apprendre les 2 136 jōyō kanji (kanji d’usage courant) pour une maîtrise complète. Pour les débutants, l’écriture en romaji (transcription du japonais avec l’alphabet latin) est également essentielle.
L’écriture japonaise, un ensemble fascinant d’idéogrammes, est un art en soi. Bien que son système riche puisse paraître complexe, vous pouvez maîtriser les trois systèmes de base sans stress grâce à une formation en japonais ultra-personnalisée. Profitez-en également pour explorer l’histoire captivante de la langue japonaise via des cours en ligne ou en présentiel.
Pour résumer, l’écriture japonaise utilise des « kanji », des caractères d’origine chinoise, et des «kana », qui sont des versions simplifiées des kanji : les hiragana et les katakana. Les mots japonais, les particules grammaticales et les terminaisons sont écrits en utilisant les hiragana, tandis que les mots étrangers, les onomatopées et les termes techniques ou scientifiques sont transcrits en katakana. Leur maîtrise peut être grandement facilitée et leur lecture accélérée par des tableaux détaillés. À présent que vous avez acquis la capacité d’écrire en japonais, ne serait-il pas opportun d’envisager d’approfondir votre maîtrise des chiffres ? Cela vous permettra d’explorer les concepts fondamentaux, les structures des nombres et des compteurs, que vous pourrez ensuite intégrer à vos conversations.
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