Quelle est la bonne formule : « C’est moi qui l’ai fait » ou « C’est moi qui l’a fait » ? Cette question revient souvent chez ceux qui cherchent à maîtriser les subtilités de la grammaire française.
Entre accord du verbe avec le pronom relatif, choix des temps et logique grammaticale, cette expression peut vite devenir un vrai casse-tête.
Dans cet article, vous trouverez une explication claire et détaillée des règles d’accord à respecter, avec des exemples concrets et des astuces simples pour ne plus jamais hésiter.
Que vous soyez étudiant, passionné de langue française ou simplement curieux, découvrez comment écrire correctement cette phrase et éviter les erreurs fréquentes.
Maîtrisez enfin cette nuance essentielle de la langue française !
« C’est moi qui l’ai fait » : pourquoi cette tournure est-elle la bonne ?
Vous hésitez encore entre « C’est moi qui l’ai fait » et « C’est moi qui l’a fait » ? La bonne réponse est sans aucun doute : « C’est moi qui l’ai fait ».
Cette formule peut sembler surprenante au premier abord, car on pourrait facilement se tromper en disant « C’est moi qui l’a fait ».
Pourtant, la grammaire française ne laisse pas de doute : la forme correcte est bien « C’est moi qui l’ai fait ».
Comprendre le rôle du pronom relatif « qui »
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« moi » est le sujet mis en avant dans la proposition principale.
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« qui » est un pronom relatif qui remplace ce sujet dans la proposition subordonnée.
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Le verbe doit s’accorder avec ce sujet, ici « moi », c’est-à-dire la première personne du singulier.
Accord du verbe avec le pronom relatif
Dire « C’est moi qui l’a fait » est incorrect, car « a » est la conjugaison du verbe à la troisième personne du singulier, qui ne correspond pas au sujet réel.
Astuce simple pour ne plus se tromper :
Remplacez « qui » par le pronom personnel en français correspondant :
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On dit « Je l’ai fait » (et non « Il l’a fait »).
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Donc, la bonne formule est « C’est moi qui l’ai fait ».
Exemples avec d’autres personnes
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C’est toi qui as gagné (et non « a gagné »).
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C’est nous qui avons compris (et non « ont compris »).
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C’est elle qui est venue (et non « est venu »).
Pourquoi cette règle est-elle importante ?
Maîtriser cet accord évite des erreurs fréquentes qui peuvent nuire à la qualité de votre expression écrite et orale. Cela montre aussi une bonne connaissance des subtilités de la langue française, essentielle dans un contexte professionnel ou académique.
Les particularités des formes toniques
Dans la phrase « C’est moi qui l’ai fait » ou « C’est moi qui l’a fait », le mot « moi » est ce qu’on appelle une forme tonique (ou forme disjointe) du pronom personnel.
Contrairement aux pronoms sujets simples comme je, tu ou il, les formes toniques s’utilisent dans des contextes spécifiques, notamment pour insister, isoler le pronom ou le mettre en valeur.
Ici, on emploie « moi » pour insister sur le fait que c’est bien moi, et pas un autre, qui ai accompli l’action.
Quelques contextes classiques d’utilisation des formes toniques :
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Après « c’est » / « ce sont » :
→ C’est moi qui décide.
→ Ce sont eux qui l’ont vu. -
Après une préposition :
→ Je viens avec elle.
→ Ce cadeau est pour toi. -
Pour renforcer ou insister :
→ Moi, je préfère attendre.
→ Lui, il ne comprend jamais.
Dans la phrase « C’est moi qui l’ai fait », même si « moi » n’est pas un sujet grammatical classique, il impose néanmoins l’accord du verbe via le pronom relatif « qui ».
Pour tester votre compréhension des formes toniques et d’autres subtilités du français, n’hésitez pas à faire un test de niveau de français gratuit. C’est un excellent moyen de vérifier vos acquis et de progresser rapidement !
Autres tournures similaires : comment ne plus se tromper ?
L’erreur fréquente sur des expressions comme « C’est moi qui l’ai fait » ou « C’est moi qui l’a fait » vient souvent d’une confusion entre le pronom relatif « qui », son antécédent, et le sujet réel du verbe.
Pour éviter ces fautes, retenez une règle simple : le verbe s’accorde toujours avec le pronom mis en valeur (moi, toi, lui, etc.), car c’est cette personne qui réalise l’action.
Exemples pour bien comprendre l’accord
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« C’est lui qui a gagné le match » → Le verbe s’accorde avec lui (3ᵉ personne du singulier).
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« C’est elle qui a préparé le gâteau » → Accord avec elle.
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« Ce sont eux qui ont organisé la fête » → Accord au pluriel avec eux.
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« Ce n’est pas moi qui ai cassé le vase » → Accord avec moi, première personne du singulier.
Astuce pratique pour ne plus hésiter
Remplacez mentalement la phrase par une tournure plus directe. Par exemple, au lieu de dire « C’est moi qui l’ai fait », pensez à « Moi, j’ai fait ça ». Cela vous aide à identifier clairement la personne qui commande l’accord du verbe.
Ce que vous avez appris
Vous avez déjà hésité en écrivant ou en prononçant la fameuse phrase : « C’est moi qui l’ai fait » ou « C’est moi qui l’a fait » ? Grâce aux explications de cet article, vous ne ferez plus cette erreur.
La bonne formule est bien « C’est moi qui l’ai fait », car le pronom relatif « qui » remplace moi. Le verbe s’accorde donc avec ce sujet, à la première personne du singulier.
En revanche, « C’est moi qui l’a fait » est une faute grammaticale, car on ne dit pas « Moi, je l’a fait », mais « Moi, je l’ai fait ».
Dans cet article, vous avez aussi découvert les particularités des formes toniques, un aspect essentiel de la grammaire française.
Avec un peu de rigueur, de pratique et les bons outils, la langue française n’aura bientôt plus aucun secret pour vous !
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