En français, le verbe « être » est omniprésent : verbe d’état pour se définir, auxiliaire indispensable pour conjuguer d’autres verbes, ou encore cœur de nombreuses expressions idiomatiques. Sa maîtrise est absolue, mais son extrême irrégularité à presque tous les temps constitue un défi majeur pour tout apprenant.
Dans cette leçon de conjugaison, nous allons décomposer ce pilier de la langue française pour vous le rendre totalement accessible. Nous passerons d’abord en revue sa conjugaison aux temps simples essentiels (comme le présent et le futur), puis nous aborderons les temps composés et l’impératif.
Nous verrons également la structure spécifique pour décrire une action en cours. Enfin, nous analyserons ses rôles particuliers, notamment sa fonction d’auxiliaire, avant de conclure par des expressions utiles et des exercices de validation.
Les temps simples : la base de la conjugaison
Les temps simples sont la première marche pour comprendre comment un verbe fonctionne. Ils se conjuguent sans l’aide d’un autre verbe, juste avec la terminaison appropriée. Pour « être », ils sont souvent très irréguliers, ce qui rend leur apprentissage d’autant plus important.
Présent de l’indicatif : exprimer l’actuel
Le présent de l’indicatif du verbe être est certainement le plus utilisé. Il sert à exprimer une action ou un état qui se déroule au moment où l’on parle, une vérité générale, une habitude, ou encore une description. Sa conjugaison est très irrégulière, il est donc important de l’apprendre par cœur :
- Je suis
- Tu es
- Il/Elle/On est
- Nous sommes
- Vous êtes
- Ils/Elles sont
Utilisations et exemples
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| 1. Indiquer l’identité ou la profession | Je suis étudiant. | Mon statut actuel est celui d’un étudiant. |
| Elle est médecin. | Cela indique sa profession : elle pratique la médecine. | |
| 2. Décrire une personne ou une chose | La maison est grande. | On décrit une caractéristique de la maison (sa taille). |
| Ils sont sympathiques. | Cela décrit leur personnalité, leur caractère agréable. | |
| 3. Exprimer un état ou une émotion | Tu es fatigué ? | On demande si la personne ressent de la fatigue. |
| Nous sommes heureux. | Nous exprimons une émotion positive (la joie). | |
| 4. Indiquer la localisation | Je suis à Paris. | J’indique ma position géographique actuelle. |
| Les clés sont sur la table. | On montre où se trouvent les clés. |
Le verbe être est comme un caméléon : il s’adapte à de nombreuses situations ! Pour comparer avec d’autres verbes indispensables au présent, consultez la conjugaison du verbe faire au présent ou l’indicatif présent de vouloir.
Imparfait : le passé descriptif
L’imparfait du verbe être est utilisé pour décrire une situation ou une habitude dans le passé, sans indication de début ou de fin. Il évoque le cadre, le contexte d’une action passée. Conjugaison :
- J’étais
- Tu étais
- Il/Elle/On était
- Nous étions
- Vous étiez
- Ils/Elles étaient
Exemples et utilisations :
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Décrire un état ou une habitude passée | Quand j’étais enfant, j’étais timide. | On décrit mon état habituel durant l’enfance. |
| Situer une action dans un cadre temporel | Il était minuit quand il est rentré. | On indique l’heure à laquelle une autre action s’est produite. |
Futur simple : l’avenir certain
Le futur simple du verbe être exprime une action ou un état qui aura lieu dans l’avenir. Il est souvent utilisé pour des prévisions, des projets ou des promesses. Conjugaison :
- Je serai
- Tu seras
- Il/Elle/On sera
- Nous serons
- Vous serez
- Ils/Elles seront
Exemples et utilisations :
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Exprimer un état futur certain | Demain, je serai en vacances. | On exprime un état futur assuré : être en congé. |
| Exprimer une promesse ou une prévision | Ils seront là à temps. | On indique une certitude ou une prévision sur leur présence future. |
Conditionnel présent : si et hypothèse
Le conditionnel présent du verbe être est utilisé pour exprimer une hypothèse, un souhait, un conseil ou une demande polie. Il est souvent lié à la conjonction « si ». Conjugaison :
- Je serais
- Tu serais
- Il/Elle/On serait
- Nous serions
- Vous seriez
- Ils/Elles seraient
Exemples et utilisations :
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Exprimer un souhait ou une hypothèse | Si j’avais le temps, je serais ravi de venir. | On exprime un souhait qui dépend d’une condition (ici, avoir du temps). |
| Formuler une demande polie | Vous seriez gentil de m’aider. | Le conditionnel est utilisé pour adoucir la demande et la rendre plus polie. |
Exprimer l’action en cours avec le verbe être
Le français a une manière spécifique d’exprimer une action qui est en train de se dérouler au moment où l’on parle. C’est ce qu’on appelle la périphrase verbale.
La périphrase « être en train de + infinitif »
Pour insister sur le fait qu’une action est en cours, le français utilise la construction : être au présent + « en train de » + verbe à l’infinitif. C’est l’équivalent de la forme en « -ing » en anglais.
Exemples clairs :
| Exemple | Explication |
|---|---|
| Je suis en train de lire. | L’action de lire est en cours et se déroule au moment présent. |
| Elle est en train de cuisiner un gâteau. | L’action de cuisiner est en plein déroulement : elle prépare un gâteau en ce moment. |
| Nous sommes en train de regarder un film. | L’activité de regarder un film se déroule actuellement : nous sommes devant l’écran. |
Quand le présent simple suffit
Même si « être en train de » est utile pour la clarté, le présent simple du verbe d’action peut aussi suffire dans de nombreux contextes, surtout si l’action est évidente ou si le contexte l’indique. L’insistance sur l’action en cours est moins marquée.
- Exemple : Je lis un livre.
- Explication : Cela peut simplement dire que je suis en train de lire maintenant, ou que je suis un lecteur en général. Le contexte clarifie le sens.
Sans « en train de », l’accent est moins mis sur l’instantanéité de l’action.
- Un autre exemple : Ils jouent au football.
- Explication : On indique l’action qu’ils réalisent. L’information est donnée sans la notion de processus absolument continu de la périphrase.
Comprendre ces nuances de formulation vous aidera à exprimer vos pensées avec plus de précision, un peu comme choisir entre « je souhaiterais » et « je souhaiterai » pour exprimer une envie !
Temps composés : l’auxiliaire fondamental
Les temps composés se construisent avec un auxiliaire (être ou avoir) conjugué à un temps simple, suivi du participe passé du verbe principal. Pour le verbe être, c’est toujours l’auxiliaire « avoir » qui l’accompagne. On dit que être utilise avoir comme auxiliaire.
Passé composé : l’action accomplie
Le passé composé du verbe être est utilisé pour parler d’une action passée et achevée, dont le résultat ou la conséquence est encore perceptible au présent.
Sa construction est : Auxiliaire avoir au présent + participe passé de être (été).
- J’ai été
- Tu as été
- Il/Elle/On a été
- Nous avons été
- Vous avez été
- Ils/Elles ont été
Exemples et utilisations :
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Décrire un état passé terminé | J’ai été malade la semaine dernière. | On décrit un état de santé qui a eu lieu dans le passé et qui est maintenant terminé. |
| Rapporter un fait accompli | Elle a été en Italie l’année dernière. | On relate un fait passé et achevé (sa localisation). Pour approfondir, on peut comparer avec d’autres temps du passé comme le passé simple. |
Le participe passé du verbe être est toujours « été », invariable. C’est une bonne nouvelle, pas d’accord à retenir !
Plus-que-parfait : le passé du passé
Le plus-que-parfait du verbe être sert à exprimer une action ou un état antérieur à une autre action passée. C’est comme le « passé » du passé.
Construction : Auxiliaire avoir à l’imparfait + participe passé de être (été).
- J’avais été
- Tu avais été
- Il/Elle/On avait été
- Nous avions été
- Vous aviez été
- Ils/Elles avaient été
Exemples et utilisations :
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Exprimer un état antérieur à un autre événement passé | Elle avait été très malade avant l’accident. | L’état de maladie est antérieur à l’accident, qui est lui-même un événement passé. |
| Expliquer une cause ou un fait passé antérieur | J’ai compris pourquoi il avait été absent. | Son absence s’est produite avant ma compréhension. |
Futur antérieur : le futur du passé
Le futur antérieur du verbe être exprime une action ou un état qui sera accompli avant une autre action future.
Construction : Auxiliaire avoir au futur simple + participe passé de être (été).
- J’aurai été
- Tu auras été
- Il/Elle/On aura été
- Nous aurons été
- Vous aurez été
- Ils/Elles auront été
Exemples et utilisations :
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Exprimer une action ou un état accompli avant un autre fait futur | Quand tu arriveras, j’aurai été prévenu. | Le fait d’être prévenu sera accompli avant l’action future de ton arrivée. |
| Exprimer une action future achevée à une échéance donnée | Dans deux ans, il aura été diplômé. | L’obtention du diplôme sera accomplie avant le moment futur indiqué. |
Conditionnel passé : le regret ou la possibilité
Le conditionnel passé du verbe être exprime un regret, un reproche, ou une action qui aurait pu se produire dans le passé mais qui n’a pas eu lieu, souvent liée à une condition non réalisée.
Construction : Auxiliaire avoir au conditionnel présent + participe passé de être (été).
- J’aurais été
- Tu aurais été
- Il/Elle/On aurait été
- Nous aurions été
- Vous auriez été
- Ils/Elles auraient été
Exemples et utilisations :
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Exprimer un regret ou une hypothèse sur le passé | Si j’avais su, j’aurais été plus prudent. | On exprime un regret ou une hypothèse liée à une information manquante dans le passé. |
| Évoquer une possibilité non réalisée | Il aurait été possible de le faire. | On parle d’une possibilité passée qui ne s’est finalement pas concrétisée. |
L’impératif : donner un ordre ou un conseil
L’impératif est un mode utilisé pour donner des ordres, des conseils ou faire des suggestions. Il n’y a pas de pronom personnel (je, tu, il.) devant le verbe à l’impératif.
Pour le verbe être, l’impératif est très simple et direct.
| Personne | Exemples | Explications |
|---|---|---|
| (Tu) | Sois sage ! Ne sois pas bête. |
Un ordre pour être calme Un conseil de ne pas agir bêtement. |
| (Nous) | Soyons attentifs. Ne soyons pas en retard. |
Une suggestion pour être concentrés Une suggestion de ne pas arriver après l’heure. |
| (Vous) | Soyez patients, s’il vous plaît. Ne soyez pas timides. |
Une demande polie d’être patient Un encouragement à ne pas être réservés. |
Le verbe être à l’impératif est direct et très expressif. Il est souvent utilisé pour des conseils de vie ou des exhortations simples.
Particularités
Le verbe être lui-même n’a pas de particularités « pronominales » ou « irrégulières » à l’impératif en dehors de sa propre irrégularité. Cependant, il est l’auxiliaire de nombreux verbes pronominaux à l’impératif passé (ex: Sois parti ! pour un ordre très formel d’avoir terminé quelque chose).
Infinitif, participe, gérondif : les formes impersonnelles
En plus des modes personnels comme l’indicatif ou l’impératif, les verbes ont aussi des formes impersonnelles qui ne se conjuguent pas avec les pronoms personnels.
L’infinitif : être
L’infinitif est la forme « non conjuguée » du verbe. Pour le verbe en question, c’est simplement être. C’est la forme que l’on trouve dans les dictionnaires.
- Exemple : Vouloir être, c’est pouvoir.
- Explication : Le verbe être est utilisé ici dans sa forme brute, comme une idée générale ou un objectif.
Le participe passé : été
Le participe passé du verbe être est été. Il est invariable et est utilisé dans la formation des temps composés (comme nous l’avons vu) et dans certaines constructions passives.
- Exemple : Elle a été vue au marché.
- Explication : Été est utilisé ici avec l’auxiliaire « avoir » pour former le passé composé du verbe être, lui-même auxiliaire du passif. C’est une phrase dans laquelle ‘être’ est utilisé deux fois, une fois comme auxiliaire du Passé Composé et une fois comme auxiliaire du Passif (être vue).
Le gérondif : en étant
Le gérondif est construit avec « en » + le participe présent du verbe. Pour être, c’est en étant. Il exprime souvent une action simultanée ou la manière dont une action est réalisée.
| Usage | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Exprimer la manière ou la condition | Il apprend en étant attentif. | La manière dont il apprend est en portant son attention. |
| En étant à Paris, j’ai visité la Tour Eiffel. | Pendant que j’étais à Paris, j’ai fait cette visite. |
Autres spécificités du verbe être
Le verbe être est un verbe « spécial » en français, avec plusieurs rôles et particularités. En connaître ces nuances vous aidera à l’utiliser avec une plus grande assurance.
Un auxiliaire très occupé
Le rôle le plus connu de être après son usage comme verbe d’état, est celui d’auxiliaire. Il aide à construire les temps composés pour certains verbes, notamment :
- Tous les verbes pronominaux (ex: se laver, se promener) :
- Je me suis lavé.
- Certains verbes de mouvement et de changement d’état (la célèbre liste « Dr et Mrs Vandertramp » pour : Devenir, Revenir, Monter, Rentrer, Sortir, Venir, Aller, Naître, Descendre, Entrer, Retourner, Tomber, Rester, Arriver, Mourir, Partir) :
- Elle est allée au marché.
- Il est né en 1990.
Attention : les verbes conjugués avec être comme auxiliaire font toujours l’accord du participe passé avec le sujet. Par exemple, « Elle est allée » prend un « e » à « allée » parce que le sujet « Elle » est féminin singulier.
Une forte irrégularité
Comme vous l’avez constaté en parcourant les différentes conjugaisons, le verbe être est un verbe très irrégulier. Ses radicaux changent considérablement d’un temps à l’autre (suis, es, sont, étais, serai, sois). C’est pour cette raison qu’il est indispensable de le mémoriser dans toutes ses formes. Il n’y a pas de règle simple qui s’applique à tous les temps, contrairement à certains verbes du premier groupe.
Pas de forme pronominale « être »
Le verbe être n’existe pas sous une forme pronominale directe comme « se + être ». On ne dit pas juste « je me suis », mais on l’utilise en tant qu’auxiliaire avec des verbes pronominaux.
Expressions populaires utilisant être
Le français est une langue riche en expressions idiomatiques. Le verbe être y joue un rôle majeur. En voici quelques-unes qui vous seront utiles :
| Expression | Exemple | Explication |
|---|---|---|
| Être aux anges | Après avoir réussi son examen, elle était aux anges. | Être extrêmement heureux, ravi, comblé de joie. |
| Être dans la lune | Pardon, j’étais dans la lune et je n’ai pas entendu. | Être distrait, perdu dans ses pensées, ne pas faire attention à ce qui se passe autour de soi. |
| Être sur son trente-et-un | Pour le mariage, il était sur son trente-et-un. | Être habillé de façon très élégante pour une occasion spéciale. |
| Être au courant de quelque chose | Je ne suis pas au courant de cette nouvelle. | Avoir des informations, être informé de quelque chose. |
| Être en colère | Il est en colère contre la décision. | Ressentir de la fureur, de l’indignation. |
Ces expressions rendent votre français plus coloré et authentique ! N’hésitez pas à les utiliser dès que l’occasion se présente.
Testez vos connaissances sur le verbe être
Question 1 : Complétez la phrase suivante en choisissant la forme correcte du verbe « être » : « Le silence et la solitude ______ parfois nos meilleurs alliés. »
Cette réponse est juste car le sujet de la phrase est « le silence et la solitude », qui est un sujet pluriel (composé de deux noms coordonnés). Le verbe « être » doit donc s’accorder à la troisième personne du pluriel, qui est « sont ». Par exemple : « La patience et la persévérance sont des vertus précieuses. »
Cette réponse est fausse car « est » est la forme du verbe « être » à la troisième personne du singulier. Or, le sujet de cette phrase représente plusieurs éléments. Prenez en considération l’ensemble des éléments du sujet pour l’accord.
Cette réponse est fausse car « sommes » est la forme du verbe « être » à la première personne du pluriel (« nous »). Le sujet de la phrase est un ensemble de noms à la troisième personne du pluriel. Concentrez-vous sur le sujet correct pour l’accord verbal.
Question 2 : Reliez chaque pronom personnel à la forme correcte du verbe « être » au présent.
Pronoms
Formes de « être »
Excellente maîtrise de la conjugaison du verbe « être » au présent ! Vous avez correctement associé chaque pronom à sa forme verbale, ce qui démontre une bonne compréhension des bases. C’est fondamental pour construire des phrases cohérentes en français.
Revoyez la conjugaison du verbe « être » au présent. C’est l’un des verbes les plus utilisés en français. Rappelez-vous que chaque pronom a sa forme spécifique : « Je suis », « Tu es », « Il/Elle/On est », « Nous sommes », « Vous êtes », « Ils/Elles sont ».
Question 3 : Laquelle de ces phrases utilise « être » correctement pour exprimer une localisation temporaire ?
Cette réponse est juste car la phrase indique que les documents se trouvent à la photocopieuse « en ce moment », suggérant une localisation ponctuelle et non permanente. Le verbe « être » est parfaitement employé pour décrire cette situation temporaire. Par exemple : « La réunion est dans la salle de conférence jusqu’à midi. »
Cette réponse est fausse. Bien que « être » soit utilisé pour la localisation, l’expression « toute la semaine » indique une permanence ou une routine, ce qui s’éloigne de la notion de « temporaire ». Cherchez une indication de la nature non durable de la localisation.
Cette réponse est fausse. Ici, « être » est utilisé pour indiquer une profession ou une fonction permanente, non une localisation. Le lieu mentionné (« à l’hôpital central ») n’est qu’un complément de lieu de la profession. La question porte sur une localisation temporaire.
Question 4 : Choisissez la meilleure option pour compléter la phrase : « La météo annonce que les conditions de conduite ______ difficiles demain matin. »
Cette réponse est juste. La phrase indique un événement futur (« demain matin »), il convient donc d’utiliser le verbe « être » au futur simple, « seront », pour s’accorder avec le sujet pluriel « les conditions ». Par exemple : « Les résultats seront disponibles la semaine prochaine. »
Cette réponse est fausse. « Ont » est la forme du verbe « avoir » à la troisième personne du pluriel, qui ne convient pas pour décrire un état ou une condition dans cette phrase. Le contexte temporel est également important ici.
Cette réponse est fausse car « est » est la forme du verbe « être » à la troisième personne du singulier. Le sujet de la phrase est « les conditions de conduite », qui est pluriel. Il faut accorder le verbe correctement au sujet.
Question 5 : Quelle est la conjugaison correcte de « être » dans cette proposition : « Si nous _______ attentifs, nous comprendrons la leçon. »
Cette réponse est juste. Dans une proposition conditionnelle introduite par « si » et exprimant une condition réalisable au présent, le verbe de la subordonnée (ici, avec « nous ») est au présent de l’indicatif. La forme correcte est « sommes ». Par exemple : « Si tu es motivé, tu réussiras. »
Cette réponse est fausse. « Êtes » est la forme de la deuxième personne du pluriel (« vous »). Le sujet de la proposition est « nous », qui demande une autre conjugaison du verbe « être ». Relisez attentivement le pronom sujet.
Cette réponse est fausse. « Soient » est la forme du subjonctif présent pour la troisième personne du pluriel (« ils/elles »). Or, après « si » exprimant une condition réalisable, on utilise généralement l’indicatif. Référez-vous aux règles d’emploi du subjonctif.
Question 6 : Choisissez la phrase où « être » est employé pour introduire une définition ou une explication.
Cette réponse est juste. Le verbe « être » est ici utilisé pour définir ce qu’est le cyan, en le qualifiant de « couleur secondaire » et en expliquant sa composition. C’est un emploi très courant pour les définitions. Par exemple : « La démocratie est un système politique où le pouvoir émane du peuple. »
Cette réponse est fausse. Dans cette phrase, « être » est utilisé pour indiquer une localisation ou une présence temporaire, non pour donner une définition. L’information principale concerne l’endroit où se trouvent les enfants.
Cette réponse est fausse. Ici, « être » sert à exprimer un état ou un sentiment (« contents »). Il ne s’agit pas d’une définition. Concentrez-vous sur l’objectif de la phrase : qu’est-ce qui est décrit ou expliqué ?
Question 7 : Associez chaque début de phrase avec la fin appropriée pour former des expressions courantes avec le verbe « être ».
Début de phrase
Fin de phrase
Excellente reconnaissance des expressions idiomatiques ! Vous avez prouvé une bonne connaissance des tournures de phrases avec « être ». Ces expressions sont couramment utilisées en français et les maîtriser témoigne d’un bon niveau de langue. Bravo !
Revoyez les expressions courantes utilisant le verbe « être ». « Être en train de » signifie faire quelque chose au moment présent. « Être d’accord » exprime l’approbation. « Être sur le point de » indique une action imminente. Et « être en retard » signifie arriver après l’heure prévue.
Question 8 : Indiquez la forme correcte : « La difficulté des épreuves nous ______ permis de nous surpasser. »
Cette réponse est juste. Bien que le sujet soit « La difficulté des épreuves », le verbe « permettre » se conjugue avec l’auxiliaire « avoir » au passé composé. « A » est la troisième personne du singulier du verbe « avoir » au présent, qui s’accorde avec « la difficulté ». Par exemple : « Sa motivation l’a aidé à réussir. »
Cette réponse est fausse. Le verbe « permettre » se conjugue généralement avec l’auxiliaire « avoir » au passé composé, et non « être ». Les verbes auxiliaires sont déterminés par la nature du verbe principal. Pensez à l’auxiliaire couramment utilisé pour les verbes transitifs.
Cette réponse est fausse. « Sont » est une forme du verbe « être » qui ne convient pas ici. D’une part, « permettre » prend l’auxiliaire « avoir », et d’autre part, le sujet principal du verbe est « la difficulté », qui est au singulier. Revoyez l’accord du participe passé et le choix de l’auxiliaire.
Question 9 : Dans quelle phrase « être » est-il utilisé dans une structure impersonnelle ?
Cette réponse est juste. « Il est important de… » est une construction impersonnelle courante où le pronom « il » ne désigne personne en particulier mais introduit une constatation ou une nécessité générale. « Être » est fréquemment employé dans ce type de tournures. Par exemple : « Il est nécessaire d’agir vite. »
Cette réponse est fausse. Dans cette phrase, « es » est la conjugaison de « être » avec le pronom personnel « tu », qui désigne une personne spécifique. Il ne s’agit pas d’une construction impersonnelle. Recherchez un « il » qui ne se réfère à personne en particulier.
Cette réponse est fausse. Ici, « sont » est l’auxiliaire du verbe « arriver » (conjugué au passé composé) et s’accorde avec le pronom personnel « ils » qui renvoie à un groupe de personnes. Ce n’est pas un usage impersonnel de « être ».
Question 10 : Quelle forme du verbe « être » au présent convient à la question : « Pourquoi ______-vous si silencieux aujourd’hui ? »
Cette réponse est juste. Le pronom inversé est « vous », qui correspond à la deuxième personne du pluriel. La conjugaison correcte de « être » pour « vous » au présent de l’indicatif est « êtes ». Par exemple : « D’où êtes-vous originaires ? »
Cette réponse est fausse. « Est » est la conjugaison de « être » pour la troisième personne du singulier (« il/elle/on »). Le pronom sujet inversé est « vous », ce qui requiert une autre forme verbale. Vérifiez l’accord du verbe avec le sujet.
Cette réponse est fausse. « Sommes » est la conjugaison de « être » pour la première personne du pluriel (« nous »). Le pronom sujet inversé est « vous », ce qui demande une forme verbale distincte. La correspondance entre le pronom et la forme verbale est à revoir.
Question 11 : Associez chaque adjectif à la forme féminine plurielle correspondante, comme si elle s’accordait avec un sujet féminin pluriel et le verbe « être ».
Adjectif masculin singulier
Forme féminine plurielle
Félicitations pour votre maîtrise de l’accord des adjectifs ! Vous avez su transformer correctement chaque adjectif masculin singulier en sa forme féminine plurielle. Ceci est particulièrement important avec le verbe « être », car l’adjectif attribut s’accorde en genre et en nombre avec le sujet. Par exemple : « Les maisons sont grandes. »
Revoyez les règles d’accord des adjectifs en français. Pour former le féminin, on ajoute généralement un « e » (sauf exceptions). Pour le pluriel, on ajoute un « s ». N’oubliez pas les cas particuliers comme « ancien » qui devient « ancienne » au féminin, et « sportif » qui devient « sportive ».
Question 12 : Complétez la phrase : « Cette porte ______ ouverte depuis ce matin. »
Cette réponse est juste. Le sujet « Cette porte » est au singulier. L’adjectif « ouverte » s’accorde en genre et en nombre avec le sujet, et le verbe « être » est employé pour décrire l’état de la porte. Par exemple : « La fenêtre est fermée. »
Cette réponse est fausse. « Ont » est une forme du verbe « avoir » et ne convient pas ici pour décrire l’état d’une porte. Le verbe « être » est le plus souvent utilisé pour décrire un état ou une caractéristique. Concentrez-vous sur le verbe qui décrit l’état.
Cette réponse est fausse. « Sont » est la forme plurielle du verbe « être ». Or, le sujet « Cette porte » est au singulier. Il est important d’accorder le verbe au nombre du sujet.
Question 13 : Sélectionnez la phrase qui exprime un jugement ou une opinion avec le verbe « être ».
Cette réponse est juste. L’adjectif « captivant » exprime une appréciation subjective sur le film, utilisant « être » pour attribuer cette qualité. C’est un usage courant pour exprimer des jugements. Par exemple : « Cette idée est brillante. »
Cette réponse est fausse. Ici, « sont » indique une localisation ou une diffusion (« à la radio »). Il ne s’agit pas d’un jugement ou d’une opinion sur la qualité des nouvelles. La phrase est objective. L’utilisation de « être » est descriptive, non appréciative.
Cette réponse est fausse. Dans cette phrase, « sommes partis » est le passé composé du verbe « partir », où « être » est l’auxiliaire. Il ne sert pas à exprimer une opinion sur un sujet, mais à former un temps composé. Le verbe « partir » décrit une action passée.
Question 14 : Lequel de ces pronoms ne se combine jamais avec la forme « suis » du verbe « être » ?
Cette réponse est juste. La forme « suis » correspond à la première personne du singulier (« je »). « Nous » est la première personne du pluriel, qui se conjugue avec « sommes ». Il est important de bien maîtriser l’accord pronom-verbe pour « être ».
Cette réponse est fausse. « Je » est le pronom personnel qui se combine précisément avec la forme « suis » du verbe « être » au présent. C’est la forme la plus directe de cette conjugaison. Pensez à la conjugaison complète du verbe.
Cette réponse est fausse. Bien que « Tu » ne se combine pas directement avec « suis », il ne figure pas dans la question comme la réponse attendue. Concentrez-vous sur le pronom qui est au pluriel dans la liste, car « suis » est une forme singulière.
Question 15 : Reliez chaque situation au pronom et à la forme du verbe « être » qui conviennent pour l’exprimer.
Situation
Pronom + Forme « être »
Formidable ! Vous avez démontré une excellente compréhension de l’accord du verbe « être » en fonction du sujet et du contexte. Cette aptitude à choisir la bonne forme verbale selon la situation est révélatrice d’une solide base grammaticale en français.
Revoyez les correspondances entre les pronoms sujets et les formes du verbe « être » au présent. « Je suis » pour soi-même, « Tu es » pour une personne proche, « Il/Elle/On est » pour une troisième personne du singulier, « Nous sommes » pour un groupe incluant soi, « Vous êtes » pour un groupe ou une personne que l’on vouvoie, « Ils/Elles sont » pour un groupe de tierces personnes.
Question 16 : Quel est le rôle de « être » dans la phrase : « L’eau est composée de molécules d’hydrogène et d’oxygène. »
Cette réponse est juste. Dans cette phrase, « être » est l’auxiliaire de la voix passive (« est composée »), servant à décrire la composition de l’eau. C’est un usage fondamental pour décrire des caractéristiques intrinsèques ou des processus subis. Par exemple : « La ville est éclairée par les lampadaires. »
Cette réponse est fausse. Le verbe « être » est un verbe d’état, il ne sert pas à exprimer une action, mais plutôt une condition, une qualité ou une appartenance. Un verbe d’action indiquerait un mouvement ou une transformation active. La forme du participe passé est un indice.
Cette réponse est fausse. Le verbe « avoir » est utilisé pour exprimer la possession. Ici, « être » est employé pour décrire la nature ou la constitution de l’eau, non pas ce qu’elle possède. Pensez au verbe que l’on utilise pour dire « j’ai un livre ».
Question 17 : Laquelle de ces phrases utilise « être » comme verbe principal, non comme auxiliaire ?
Cette réponse est juste. Dans cette phrase, « est » attribue une qualité (« rare ») à la fleur. Il n’est pas suivi d’un participe passé ni d’un verbe à l’infinitif. « Être » est donc le verbe principal, exprimant un état. Par exemple : « Mon chien est fidèle. »
Cette réponse est fausse. « Sont » est ici l’auxiliaire utilisé pour former le passé composé du verbe « aller ». Le verbe principal est « aller », et non « être ». Faites attention aux verbes composés.
Cette réponse est fausse. « Sommes » est l’auxiliaire de « rester » pour former le passé composé, même si « rester » utilise « être ». Le verbe principal est « restés », qui décrit l’action ou l’état résultant, tandis que « être » sert à la conjugaison. Identifiez le verbe qui porte le sens de l’action ou de l’état décrit.
Question 18 : Complétez avec la forme correcte de « être » : « Beaucoup de questions ______ soulevées durant le débat. »
Cette réponse est juste. Le sujet réel de la phrase est « questions » (même si « Beaucoup de » le précède), qui est un nom féminin pluriel. La phrase est à la voix passive, et le verbe « être » s’accorde donc à la troisième personne du pluriel, « sont ». Par exemple : « Les mesures sont appliquées dès aujourd’hui. »
Cette réponse est fausse. « Est » est la forme singulière du verbe « être ». Or, le sujet implicite « questions » est au pluriel. L’accord en nombre est nécessaire pour la bonne construction de la phrase. Revoyez l’accord du verbe avec le nom après le quantificateur.
Cette réponse est fausse. « Sommes » est la forme de la première personne du pluriel (« nous »). Le sujet de la phrase n’est pas « nous » mais des éléments à la troisième personne du pluriel. Concentrez-vous sur l’accord approprié.
Question 19 : Reliez ces caractéristiques ou professions aux pronoms sujets et aux formes verbales de « être » appropriées.
Caractéristique / Profession
Pronom + Forme « être »
Excellente démonstration de l’accord en genre et en nombre avec le verbe « être » ! Vous avez su identifier le pronom et la forme verbale qui correspondent le mieux à chaque attribut. C’est un aspect fondamental de la grammaire française. Bravo !
Revoyez l’accord du verbe « être » avec le pronom sujet et l’attribut du sujet (adjectif ou nom). Assurez-vous que le genre (masculin/féminin) et le nombre (singulier/pluriel) sont correctement respectés. Par exemple, « fatiguée » est féminin singulier, donc il faut un pronom féminin singulier.
Question 20 : Choisissez la bonne forme du verbe « être » : « Bien que ce projet ______ ambitieux, nous y croyons fermement. »
Cette réponse est juste. La conjonction « bien que » introduit une proposition subordonnée qui exprime la concession. Dans ce cas, le verbe doit être au subjonctif présent. Pour la troisième personne du singulier (« ce projet »), la forme correcte est « soit ». Par exemple : « Bien qu’il soit difficile, cet exercice est bénéfique. »
Cette réponse est fausse. « Est » est la forme de l’indicatif présent. Or, la conjonction « bien que » exige l’emploi du subjonctif pour exprimer la concession. La nuance de sens de la phrase est importante ici.
Cette réponse est fausse. « Sommes » est la forme de la première personne du pluriel. Le sujet est « ce projet », qui est à la troisième personne du singulier. De plus, « bien que » nécessite le subjonctif. Il faut conjuguer au bon mode et à la bonne personne.
Question 21 : Complétez la phrase suivante : « Les valeurs morales, tout comme le respect, ______ au cœur de notre éducation. »
Cette réponse est juste. Le sujet de la phrase est « Les valeurs morales », qui est un groupe nominal pluriel. La locution « tout comme » introduit un élément comparatif qui ne change pas l’accord du verbe principal. Le verbe « être » s’accorde donc au pluriel. Par exemple : « Les élèves, ainsi que le professeur, sont en grève. »
Cette réponse est fausse. Bien que « le respect » soit singulier, le sujet principal du verbe est « Les valeurs morales », qui est pluriel. L’expression « tout comme » n’affecte pas l’accord du verbe avec le sujet initial. Réexaminez le véritable sujet de la phrase.
Cette réponse est fausse. « Sommes » est la forme de la première personne du pluriel. Le sujet de cette phrase est à la troisième personne du pluriel. Rappelez-vous les règles d’accord du verbe avec son sujet.
Question 22 : Laquelle de ces phrases emploie correctement « être » pour exprimer la nationalité ou l’origine ?
Cette réponse est juste. L’expression « être d’origine + nationalité » est une façon courante d’indiquer l’origine ou la nationalité en français. « Est » est ici le verbe principal. Par exemple : « Mes grands-parents sont d’origine italienne. »
Cette réponse est fausse. Dans cette phrase, « est arrivé » est le passé composé du verbe « arriver », et « être » est l’auxiliaire. La phrase exprime une provenance géographique pour une action ponctuelle, non une nationalité ou une origine fondamentale. L’accent est mis sur le déplacement.
Cette réponse est fausse. « Sommes allés » est le passé composé du verbe « aller ». Ici, « être » est l’auxiliaire et la phrase décrit un déplacement passé, non une nationalité ou une origine. La phrase décrit un voyage.
Question 23 : Reliez chaque adverbe ou locution adverbiale au contexte dans lequel « être » est utilisé pour exprimer une modalité ou une nuance.
Adverbe / Locution
Nuance avec « être »
Excellent travail ! Vous avez su associer chaque adverbe ou locution adverbiale à la nuance qu’il apporte au verbe « être ». Comprendre ces subtilités permet d’exprimer précisément la modalité ou la temporalité d’un état ou d’une action, ce qui affine considérablement l’expression en français.
Revoyez l’impact des adverbes et locutions adverbiales sur le sens de la phrase avec « être ». « Probablement » indique une incertitude, « rarement » une faible fréquence, « souvent » une fréquence élevée, et « en train de » une action qui se déroule au moment où l’on parle.
Question 24 : Identifiez la phrase où « être » est utilisé pour exprimer un état émotionnel ou psychologique.
Cette réponse est juste. L’adjectif « anxieux » décrit un sentiment ou un état psychologique de la personne, et « être » est le verbe d’état par excellence pour l’exprimer. C’est un usage très fréquent. Par exemple : « Elle est très émue par la nouvelle. »
Cette réponse est fausse. Dans cette phrase, « être » est utilisé pour définir une caractéristique d’un pays (sa francophonie), non pour exprimer un état émotionnel. C’est un usage qualificatif et non un état transitoire ou ressenti. Considérez le type d’information apportée par « être ».
Cette réponse est fausse. Ici, « être » indique une localisation ou une position spatiale de la solution. Il ne s’agit pas d’un état émotionnel. La phrase est objective et descriptive d’une situation. Le contexte n’est pas psychologique.
Question 25 : Complétez la phrase en choisissant la bonne forme : « Quelle que soit la difficulté, nous _______ toujours solidaires. »
Cette réponse est juste. La proposition « Quelle que soit la difficulté » introduit une concession. Cependant, le verbe de la proposition principale est « nous », qui est la première personne du pluriel, d’où la forme « sommes ». « Être solidaire » exprime un état permanent. Par exemple : « Quel que soit l’obstacle, ils sont déterminés. »
Cette réponse est fausse. « Est » est la forme singulière de « être ». Le pronom personnel sujet de la proposition principale est « nous », qui demande une forme plurielle. L’accord sujet-verbe est fondamental ici. La conjugaison du verbe doit correspondre à la première personne du pluriel.
Cette réponse est fausse. « Sont » est la forme de la troisième personne du pluriel (« ils/elles »). Or, le pronom sujet est « nous », qui demande une conjugaison différente. Assurez-vous d’accorder le verbe à la personne correcte.
Devenez un maître du verbe être
Félicitations ! Vous avez parcouru un long chemin dans la découverte du verbe être français. De son omniprésence au présent de l’indicatif pour décrire l’identité et la localisation, à son rôle d’auxiliaire dans les temps composés, en passant par ses formes impératives et ses usages idiomatiques, être n’a (presque) plus de secrets pour vous.
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