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Le chocolat, on l’aime sous toutes ses formes ou ses goûts : en tablette, en boisson chaude ou même fondue sur une crêpe. Mais saviez-vous qu’il existe un geste spécifique en langue des signes pour désigner cette douceur ? Si vous apprenez la langue des signes ou souhaitez simplement enrichir votre vocabulaire visuel, ce mot est un incontournable.

Chocolat en LSF : un mot du quotidien… et du plaisir

« Chocolat » fait partie de ces mots universels, gourmands et chargés d’émotion. On le croise dans les rires de la cuisine, les souvenirs d’enfance, ou les petits bonheurs volés entre deux journées. Le signer, c’est bien plus qu’un geste : c’est offrir un morceau de douceur, sans besoin de traduction.

Ce mot prend tout son sens dans les rituels qui nous rassemblent :

• Les mains qui épellent « chocolat » autour de la bûche de Noël ;

• Les doigts qui signent « joyeux anniversaire » en langue des signes devant un gâteau scintillant ;

• Les œufs de Pâques mimés avec des gestes rieurs ;

• Et les souhaits de « bonne année en lsf », échangés dans la lumière des premiers jours de janvier…

Car partager ces instants en langue des signes, c’est rendre l’émotion accessible à tous. Une façon de dire que la fête n’a pas de frontières – surtout pas celles du silence. Parce qu’ici, on célèbre avec les mains, avec les yeux… et avec tout ce qui fait battre le cœur.

Comment signer « chocolat » en langue des signes ?

Pour dire « chocolat » en langue des signes, le geste est à la fois simple et évocateur :

• Utilisez la configuration de la main en forme de lettre U (index et majeur tendus, les autres doigts repliés).

• Placez les deux mains en U, paumes tournées vers le sol, devant vous.

• Frottez doucement les doigts de chaque main l’un contre l’autre, trois fois de suite, avec une expression neutre.

Ce mouvement rappelle le frottement ou le mélange, comme lorsqu’on fait fondre du chocolat ou qu’on le râpe. Ce signe partage d’ailleurs une configuration similaire avec d’autres termes comme fromage en langue des signes, bien que le contexte et le mouvement puissent légèrement varier.

Les variantes : chocolat blanc, au lait ou noir

En langue des signes, on peut préciser le type de chocolat en ajoutant l’adjectif correspondant après le signe de base :

Chocolat blanc

Faites d’abord le signe « chocolat », puis ajoutez le signe blanc : ouvrez légèrement la main, paume tournée vers le visage, puis écartez les doigts en les éloignant du menton.

Chocolat au lait

Commencez par « chocolat », puis ajoutez lait : la main ouverte (forme de C ou L selon les variantes), paume vers soi, effectue un léger mouvement descendant, comme verser du lait.

Chocolat noir

Signez « chocolat », puis terminez avec le signe noir : index qui glisse sur le front de droite à gauche, symbolisant la couleur sombre.

Gourmandises en langue des signes : enrichissez votre vocabulaire sucré

Apprendre des mots liés au chocolat est une excellente manière d’explorer la langue des signes. Ce vocabulaire sensoriel et affectif rend l’apprentissage plus vivant et proche du quotidien.

Une fois le signe de chocolat maîtrisé, élargissez votre lexique avec des douceurs comme chocolat chaud, fondant au chocolat, mousse au chocolat et gâteau au chocolat. Ces termes sont courants, surtout lors des fêtes de Noël, des anniversaires ou de moments conviviaux.

En apprenant ces signes, vous associez la communication visuelle à des instants chaleureux et inclusifs.

Chocolat chaud

Formez un poing et effectuez un petit mouvement circulaire en le rapprochant de votre bouche, comme si vous dégustiez une boisson chaude. Le

Fondant au chocolat

Pour fondant, formez la lettre C avec les deux mains. Tenez-les face à face, paumes légèrement inclinées vers l’intérieur, puis rapprochez-les doucement jusqu’à effleurer les doigts, comme si vous exprimiez une texture fondante et moelleuse. Vous pouvez enchaîner ce geste avec celui du chocolat pour signer « fondant au chocolat ».

Mousse au chocolat

Pour signer « mousse », placez vos deux mains ouvertes, l’une au-dessus de l’autre, paumes tournées l’une vers l’autre (la main du dessous paume vers le haut, celle du dessus paume vers le bas). Puis, effectuez un léger mouvement alterné de va-et-vient vertical, comme si vous faisiez rebondir quelque chose de léger entre les deux mains. Une fois ce geste effectué, vous pouvez poursuivre avec le signe de « chocolat ».

Gâteau au chocolat

Pour signer « gâteau en lsf », formez un petit cercle avec votre main dominante, paume vers le bas, et effectuez un léger mouvement circulaire. Ensuite, pour signer « chocolat », vous pouvez utiliser le geste classique que nous avons décrit précédemment.

Le chocolat dans les moments festifs : un geste symbolique

Le chocolat occupe une place centrale dans de nombreux événements festifs, qu’il s’agisse de Noël, des anniversaires ou encore de la chasse aux œufs de Pâques.

Ces moments conviviaux sont parfaits pour apprendre à signer « chocolat » et ses variantes. Cela permet à tous les participants, peu importe leur manière de communiquer, de partager ces instants de plaisir, renforçant ainsi l’esprit d’inclusion et de convivialité.

Les avantages d’apprendre le vocabulaire sucré en langue des signes

L’apprentissage du vocabulaire sucré en LSF ne se limite pas à une simple démarche amusante : il ouvre la voie à une meilleure inclusion des personnes malentendantes.

En maîtrisant des signes comme « chocolat », « gâteau » ou « bonbon », bref tout le vocabulaire lié aux sucreries, on permet à chacun de participer activement aux échanges et de partager des moments doux et chaleureux, tout en tissant des liens entre les communautés.

Conclusion

Signer « chocolat » en LSF dépasse le simple geste technique : il symbolise l’échange authentique et transforme un plaisir individuel en un moment partagé.

Ce geste est précieux par :

• Son universalité : Évoquant à la fois le chocolat chaud et les œufs de Pâques.

• Sa dimension sensorielle : Rendant presque tangible l’expérience du chocolat.

• Son pouvoir inclusif : Permettant à tous de participer sans barrières.

Dans les moments festifs comme au quotidien, ce vocabulaire gourmand établit des ponts invisibles. L’essentiel n’est pas de perfectionner le geste, mais de comprendre qu’il incarne un véritable partage de douceur, un acte de convivialité.